A l’occasion du 15ème anniversaire de la ratification par la France de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ce serait un beau symbole que votre Conseil Municipal décide de baptiser une place, une rue, un square ou un jardin … « des Droits de l’Enfant » .
Le Conseil Municipal de BORDEAUX l’a fait en 2003 et plusieurs villes du Lot et Garonne ont déjà leur « rue ou place des droits de l’enfant ».
Au-delà du symbole, il convient de rappeler que la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, (CIDE) adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 20 novembre 1989, ratifiée par la France le 3 aout 1990 et par tous les pays signataires à l’exception de la Somalie et des U.S.A., a permis de prendre conscience des questions relatives à la protection de l’enfance en général et à l’enfance maltraitée en particulier . Pourtant force est de constater que des améliorations sont encore à apporter pour appliquer pleinement certains articles de ladite Convention, notamment en France.
En effet, des articles, comme l’article 3 sur « l’intérêt supérieur de l’enfant » l’article 19 sur « le droit d’être protégé contre les mauvais traitements » ou encore l’article 28 sur « le droit à l’éducation » sans oublier l’article 34 sur « le droit à la protection contre l’exploitation sexuelle », mériteraient d’être plus scrupuleusement appliqués.
Par ailleurs la loi du 10 juillet 1989 relative à la prévention des mauvais traitements et à la protection de l’enfance » qui a créé en particulier l’aide sociale à l’enfance (ASE) et le Snatem « 119 Allô Enfance Maltraitée », mériterait également de voir certains de ces articles mieux appliqués.
Enfin la loi du 6 mars 2000 visant à renforcer le rôle de l’école dans la prévention et la détection des faits de mauvais traitements à enfants » aurait besoin elle aussi d’une réelle application.
Cet arsenal législatif a été complété en 2002, avec la loi du 4 mars relative à l’exercice de l’autorité parentale et en 2004 avec la loi qui a créé un observatoire de l’enfance en danger dont le but est de « rassembler et d’analyser les données de toutes les administrations concernées ».
Reste la volonté politique pour appliquer et contrôler… A bon entendeur
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